Le pétrole termine en hausse avec une réunion ministérielle de l'Opep+ en vue
A Londres, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre a progressé de 57 cents, ou 1,3%, pour terminer à 45,37 dollars à Londres.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de septembre a gagné 88 cents, ou 2,1%, à 42,89 dollars, son plus haut niveau depuis mars.
Toute baisse du dollar rend le baril, libellé en billet vert, plus attractif pour les investisseurs munis d'autres devises, ce qui augmente la demande et pousse les cours vers le haut.
Les investisseurs sont tournés cette semaine vers la réunion désormais mensuelle des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés, connus sous la bannière OPEP+.
Prévue initialement mardi, cette réunion du Comité de suivi de l'accord de l'OPEP (JMMC) aura finalement lieu le lendemain par visioconférence, a indiqué le cartel lundi.
Elle devra permettre de décider si les membres de l'Opep+ maintiennent le rythme prévu de l'allègement de leurs coupes de production d'or noir mises en place en mai face à la chute de la demande provoquée par la pandémie.
"Les investisseurs espèrent que l'offre restera sous contrôle car la demande mondiale de pétrole est encore très fragile", a souligné Naeem Aslam, analyste d'Avatrade.
Un rapport hebdomadaire sur les puits de forage en activité a encore montré vendredi que leur nombre continuait à diminuer.
"De gros producteurs comme Occidental Petroleum ou Parsley Energy sont actuellement plus concentrés sur la réduction de leur dette plutôt que sur l'augmentation de leurs extractions", souligne M. Lipow.
(c) AFP