Le pétrole orienté à la hausse avant les stocks américains
Vers 09H30 GMT (11H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 45,13 dollars à Londres, en hausse de 1,42% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de septembre grimpait de 1,54% à 42,25 dollars.
Les deux cours de référence "regagnent du terrain dans l'attente d'une baisse des stocks de pétrole américains", a résumé Stephen Brennock, analyste de PVM.
Les investisseurs ont en effet les yeux tournés vers le rapport hebdomadaire très suivi de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les stocks de brut dans le pays, publié en début de séance américaine.
Selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les réserves américaines de brut pour la semaine achevée le 7 août sont attendues en baisse de 2,2 millions de barils et celles d'essence en repli de 400.000 barils.
L'American Petroleum Institute, fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier dont les chiffres sont jugés moins fiables, a de son côté indiqué mardi une baisse des stocks de brut aux États-Unis de 4,4 millions de barils, une tendance porteuse pour les acteurs de marché.
La reprise reste néanmoins fragile, tempère Bjarne Schieldrop, de SEB, qui liste les facteurs baissiers qui planent toujours sur les cours du brut.
"Le risque d'une deuxième vague de Covid-19 à l'automne est élevé, la reprise de la demande d'essence aux États-Unis s'essouffle, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) augmentent leur production en août et plusieurs membres sont prêts à dépasser les limites en septembre", écrit-il dans une note.
(c) AFP