Le pétrole poursuit sur sa lancée, regain d'optimisme et discipline de l'Opep+
Vers 09H40 GMT (11H40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 45,31 dollars à Londres, en hausse de 0,71% par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de septembre grimpait de 1,05% à 42,38 dollars.
Donald Trump, qui raille l'intransigeance de l'opposition dans des négociations qui sont toujours en cours, a signé samedi quatre décrets prévoyant un gel des charges salariales, une allocation chômage prolongée de 400 dollars par semaine, des protections pour les locataires menacés d'expulsion et un report du remboursement des emprunts étudiants.
"La grande discipline de production dont fait preuve l'OPEP devrait +compenser+ la reprise hésitante de la demande ces derniers temps", a ajouté M. Weinberg.
Pour surmonter la chute de la demande de brut, l'organisation et ses alliés, via l'accord OPEP+, ont décidé de réduire drastiquement leur production de brut depuis le mois de mai, s'imposant des limites par pays.
"De plus, la ferme volonté de l'Irak de procéder à de nouvelles réductions de production semble renforcer la confiance" du marché dans le cartel, a complété l'analyste de Commerzbank.
Le patron de Saudi Aramco Amin Nasser s'est par ailleurs dit lundi optimiste quant à la croissance de la demande mondiale sur le pétrole, malgré la pandémie du nouveau coronavirus.
Détenu majoritairement par l'Etat saoudien, la société avait publié la veille des résultats trimestriels en chute de 73,4% sur un an mais honorables comparé à de nombreux autres géants de l'énergie internationaux.
(c) AFP