Cours de clôture: Les cours du pétrole ont terminé en baisse vendredi, lestés par un nouvel accès de tensions entre Washington et Pékin et la progression du Covid-19, notamment aux États-Unis.
A Londres, le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre a reculé de
69 cents, ou
1,5%, pour finir à
44,40 dollars.
A New York, le baril américain de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de septembre a lâché
74 cents, ou
1,7%, pour clôturer à
41,22 dollars.
Mercredi, le
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. avait dépassé la barre des
46 dollars et le
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. celle des
43 dollars pour la première fois depuis cinq mois, portés par une chute plus forte que prévu des
stocks de brut aux
États-Unis.
Mais "
les marchés continuent de s'inquiéter pour la demande, en particulier avec la remontée des tensions commerciales avec le Canada et la Chine, qui pourraient peser sur la croissance mondiale et donc la consommation d'énergie", relève Andy Lipow du cabinet Lipow Oil Associates.
Le président Donald Trump a annoncé jeudi qu'il allait réimposer des droits de douane de
10% sur l'aluminium canadien à partir du 16 août, poussant aussitôt le
Canada à décider de "
contre-mesures" à hauteur de 3,6 milliards de dollars canadiens (2,3 milliards d'euros).
Washington a par ailleurs encore durci vendredi son bras de fer avec Pékin en adoptant des sanctions contre onze dirigeants hongkongais, dont la cheffe de l'exécutif Carrie Lam, parallèlement à des mesures radicales contre les joyaux du numérique chinois TikTok et WeChat.
Dans le même temps, "
les investisseurs se demandent comment on va absorber la remontée progressive de la production des membres de l'OPEP+, à un moment où les réserves d'essence et de produits distillés sont déjà élevées", remarque M. Lipow.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP) et leurs alliés, via l'accord
OPEP+, avaient en effet réduit fortement leur production d'or noir au printemps pour faire face à la chute de la demande en brut. Mais ils ont depuis progressivement remonté leurs extractions.
Les opérateurs de marchés étaient également attentifs à l'évolution de la pandémie de Covid-19, notamment au sein du premier pays consommateur d'or noir.
Les
États-Unis ont en effet enregistré jeudi 2.060 nouveaux décès liés au coronavirus, un sombre bilan journalier qu'ils n'avaient pas atteint depuis trois mois, selon l'université Johns Hopkins.
Ce rebond porte à plus de 160.000 le nombre total de morts du nouveau coronavirus dans le pays, de loin le plus touché au monde par la pandémie devant le Brésil.
"
On se demande maintenant combien d'écoles ne vont pas rouvrir à la rentrée à cause du virus, ce qui aura un effet sur les trajets du quotidien et donc la consommation de carburant", commente M. Lipow.
(c) AFPCommenter Le pétrole inquiet pour la demande face aux tensions sino-américaines et au Covid-19
Communauté prix du baril
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