Le pétrole soutenu par l'anticipation d'une baisse des stocks aux Etats-Unis
A Londres, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre s'est apprécié de 28 cents ou 0,6% pour finir à 44,43 dollars.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de septembre a gagné 69 cents, ou 1,7%, pour clôturer à 41,70 dollars.
Mardi, la Maison Blanche et le Congrès américain tentaient en effet toujours de se mettre d'accord sur les aides supplémentaires à apporter aux millions de chômeurs et aux entreprises les plus affectées par le nouveau coronavirus.
Plusieurs indicateurs ont aussi montré lundi que l'activité du secteur manufacturier en Chine, aux États-Unis et en Europe, avait continué à se redresser en juillet après un fort trou d'air au printemps.
Les États-Unis continuaient par ailleurs à être touchés par la tempête tropicale Isaias, qui remontait mardi la côte atlantique américaine et provoquait au passage des coupures de courant pour des centaines de milliers de personnes.
"Le rythme auquel se succèdent les ouragans assez importants pour recevoir un nom est actuellement à un record", ont souligné les analystes de ClipperData.
Cela affecte les flux pétroliers, notamment les importations et exportations, dans la mesure où les ouragans perturbent les livraisons.
Les acteurs du marché attendaient également la diffusion mercredi des données hebdomadaires sur les stocks de produits pétroliers aux États-Unis, le premier consommateur mondial d'or noir.
Selon une compilation des estimations par l'agence Bloomberg, les stock de brut devraient avoir reculé de 3,35 millions de barils et ceux d'essence de 500.000 barils.
(c) AFP