Les cours du pétrole se redressent en fin de semaine
A Londres, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre s'est apprécié de 89 cents, ou 2,1%, pour clôturer à 43,24 dollars.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois d'août a gagné 93 cents, ou 2,4%, pour finir à 40,55 dollars.
Deux des candidats vaccins sont au stade le plus avancé, la phase 3, où l'efficacité est mesurée à grande échelle: le projet européen de l'Université d'Oxford, en coopération avec la société AstraZeneca, et celui, chinois, du laboratoire Sinovac, en partenariat avec l'institut de recherche brésilien Butantan.
Par ailleurs, les acteurs et observateurs de marché ont accueilli vendredi les derniers chiffres de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), dont les prévisions de chute de la demande en 2020 se sont révélées moins sévères qu'anticipé: elle est attendue à 92,1 millions de barils par jour (mb/j) cette année, soit une chute de 7,9 mb/j par rapport à 2019. Mais c'est un peu mieux que ce que l'AIE avait prévu jusqu'ici, car la baisse au deuxième trimestre a été finalement moins sévère qu'attendu.
Après avoir atteint son plus bas en neuf ans, la production mondiale de pétrole devrait de son côté repartir à la hausse dès juillet avec la reprise de la demande, a aussi anticipé l'AIE.
Toutefois, "il est clair que les coupes record mises en place par l'OPEP+ (les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et dix alliés, dont la Russie), combinées à la baisse de la production aux États-Unis ont réduit de façon importante le surplus existant et ralenti la hausse des réserves" de brut dans le monde, souligne Robbie Fraser de Schneider Electric.
La Compagnie libyenne nationale de pétrole (NOC) a d'ailleurs annoncé vendredi la reprise de la production et des exportations de pétrole en Libye après environ six mois de blocage.
Mais elle prendra du temps pour atteindre ses niveaux d'avant le blocage (environ 1,2 million de barils par jour) "en raison des dommages importants aux réservoirs et aux infrastructures causés par le blocus illégal imposé depuis le 17 janvier", a précisé la NOC.
(c) AFP