Les cours du pétrole relèvent la tête en fin de semaine
Vers 15H15 GMT (17H15 à Paris), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 42,84 dollars à Londres, en hausse de 1,16% par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois d'août gagnait 1,21%, à 40,10 dollars.
"Des nouvelles positives autour de vaccins et traitements contre le Covid-19 ainsi que la baisse du dollar" soutiennent les cours du brut, a estimé Edward Moya, analyste de Oanda.
Deux des candidats vaccins sont au stade le plus avancé, la phase 3, où l'efficacité est mesurée à grande échelle: le projet européen de l'Université d'Oxford, en coopération avec la société AstraZeneca, et celui, chinois, du laboratoire Sinovac, en partenariat avec l'institut de recherche brésilien Butantan.
Par ailleurs, les acteurs et observateurs de marché ont accueilli vendredi les derniers chiffres de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), dont les prévisions de chute de la demande en 2020 se sont révélées moins sévères qu'anticipé.
"La baisse de la demande pendant la saison estivale aux États-Unis reste un sujet d'inquiétude", rappelle cependant Neil Wilson, analyste de Markets.com.
L'AIE a aussi évoqué dans son rapport la production libyenne, perturbée par les troubles politiques et sécuritaires, qui pourrait se reprendre et atteindre 900.000 barils par jour d'ici la fin de l'année.
La Compagnie libyenne nationale de pétrole (NOC) a d'ailleurs annoncé vendredi la reprise de la production et des exportations de pétrole en Libye après environ six mois de blocage.
Mais elle prendra du temps pour atteindre ses niveaux d'avant le blocage (environ 1,2 million de barils par jour) "en raison des dommages importants aux réservoirs et aux infrastructures causés par le blocus illégal imposé depuis le 17 janvier", a précisé la NOC.
(c) AFP