Le pétrole commence la semaine sans grand changement
A Londres, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre s'est apprécié de 30 cents, ou 0,7%, pour finir à 43,10 dollars.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois d'août a lâché 2 cents pour finir à 40,63 dollars.
"Les prix du pétrole semblent avoir trouvé un certain équilibre aux alentours de 40 dollars le baril", a estimé Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank.
Ils sont tiraillés par deux forces antagonistes: "d'un côté les risques sur la demande pèsent sur les prix, de l'autre la bonne discipline des membres de l'OPEP+ apporte du soutien", a-t-il ajouté.
Le prix du Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. surtout "est soutenu par une offre qui se restreint", a détaillé Al Stanton, de RBC.
Malgré plusieurs dépassements notables en mai, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs dix alliés, dont la Russie, réunis au sein de l'OPEP+, semblent dorénavant se conformer aux coupes de production de 9,7 millions de barils par jour (mbj MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.) auxquelles ils se sont astreints jusqu'à fin juillet.
Les États-Unis connaissent depuis le mois de juin un grave pic de contaminations qui a poussé plusieurs Etats à suspendre leur processus de déconfinement. Ils ont dépassé lundi la barre des 130.000 morts du nouveau coronavirus, selon les données de l'université Johns Hopkins, qui fait référence.
"En temps normal, les États-Unis représentent environ 20% de la demande mondiale de brut et de produits pétroliers", rappelle Robbie Fraser de Schneider Electric.
"Comme dans la plupart des pays, cette demande a fortement baissé avec les mesures de confinement liées au Covid-19, mais alors que la demande est nettement repartie au cours des derniers mois, la nouvelle situation revient tester le marché", ajoute-t-il.
(c) AFP