Le pétrole en nette hausse porté par des données sur les stocks américains
Vers 09h30 GMT (11h30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 42,59 dollars à Londres, en hausse de 3,20% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois d'août gagnait 3,28%, à 40,56 dollars.
Les chiffres publiés mardi en fin de journée par l'American Petroleum Institute (API), une fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier, "apaisent les inquiétudes (des investisseurs) qui entourent une baisse de l'activité économique" aux États-Unis, a estimé Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.
L'API a fait état d'une baisse d'une ampleur inattendue des stocks de brut de 8,2 millions de barils la semaine dernière.
De plus, "les stocks d'essence ont diminué de 2,5 millions de barils, dépassant aussi les prévisions" a ajouté Stephen Brennock, de PVM, un signe encourageant pour la reprise de la demande du premier producteur mondial de brut.
"Les données plus officielles de l'EIA sont attendues aujourd'hui", a cependant nuancé Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank.
Selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les réserves américaines de brut pour la semaine achevée le 26 juin sont attendues en baisse, d'une ampleur autrement moins important que celle de l'API, avec 500.000 barils de moins.
Les stocks américains avaient atteint un record pour la semaine achevée le 19 juin, à 540,7 millions de barils.
(c) AFP