Le pétrole se reprend en cours de séance européenne et finit en hausse
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a fini à 41,71 dollars à Londres, en hausse de 1,68% ou 69 cents par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois a gagné 1,22% ou 1,21 dollar, à 39,70 dollars.
En repli pendant la séance asiatique, le pétrole "s'est redressé en cours de séance européenne dans le sillage des marchés actions", a constaté Craig Erlam, de Oanda.
Mais "l'élan est contenu, ce qui suggère que le pétrole a atteint son pic pour l'instant", a-t-il ajouté.
La barre symbolique des 40 dollars, autour de laquelle les deux barils évoluent ces derniers jours, "n'est pas viable dans la perspective d'un retour du confinement et de certaines restrictions de mobilité dans des marchés importants comme les États-Unis ou le Brésil", a indiqué Louise Dickson, analyste de Rystad Energy.
Le monde, confronté depuis décembre dernier à la pandémie de Covid-19, a franchi dimanche deux seuils symboliques: plus d'un demi-million de morts et dix millions de cas.
La contagion progresse dans 30 des 50 États américains, notamment dans les plus grands et les plus peuplés du sud et de l'ouest du pays: la Californie, le Texas et la Floride. Et certains ont dû faire une pause dans le processus de déconfinement.
Un temps leader américain de l'exploitation du gaz de schiste, dont les opérations s'étendent du Texas à la Pennsylvanie, le groupe a indiqué, dans un communiqué, n'avoir plus d'autre choix que cette restructuration.
Le confinement "a été fatal pour l'entreprise qui se débattait déjà depuis des années avec un énorme fardeau: sa dette", a commenté Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank.
Mais d'un autre côté, "la faillite de Chesapeake est une bonne nouvelle pour la réduction du surplus mondial de brut, car le géant du pétrole de schiste est en partie responsable de l'accumulation rapide des stocks mondiaux depuis des années et a eu un impact négatif sur les prix du pétrole", a-t-elle ajouté.
(c) Afp