Le pétrole stable au lendemain d'une forte baisse
Vers 09h40 GMT (11h40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 40,28 dollars à Londres, en baisse de 0,10% par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois perdait 0,37%, à 37,87 dollars.
"Les stocks (américains) ont de nouveau augmenté, tandis que la demande est de nouveau menacée par le nombre d'infections en hausse", a ajouté l'analyste dans une note.
L'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) a en effet fait état mercredi d'une nouvelle hausse des stocks de pétrole brut qui battent ainsi leur niveau record.
Il s'agit de leur troisième hausse d'affilée dans un marché toujours préoccupé par la faible demande et l'impact de la pandémie de Covid-19 sur la consommation.
Les investisseurs se laissent également gagner par les inquiétudes d'une propagation du Covid-19 aux États-Unis, où le rythme des contaminations s'est accéléré de manière alarmante, notamment dans le Sud.
Les marchés "attendent désormais les réponses des gouvernements qui détermineront le dynamisme de la demande et auront une influence capitale sur les prix", a complété M. Tonhaugen.
Le Fonds monétaire international (FMI) est venu ajouter mercredi son sel à ce tableau déjà morose en estimant que la récession mondiale pourrait atteindre 4,9% en 2020, bien plus que les 3% anticipés en avril.
Et pour certains pays notamment en Europe, la contraction du Produit intérieur brut est vertigineuse: -12,5% pour la France, -12,8% pour l'Espagne et l'Italie.
(c) AFP