Le pétrole au plus haut depuis mars, le marché reste prudent
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août a fini à 43,08 dollars à Londres, en hausse de 2,1% ou 89 cents par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de juillet, dont c'était le dernier jour de cotation, a gagné 1,8% ou 71 cents, à 40,46 dollars.
Les prix ont notamment été portés lundi par la baisse du nombre de puits pétroliers en cours de forage aux États-Unis et au Canada, selon le décompte hebdomadaire de la société Baker Hughes.
Ce recul suggère que la production en Amérique du Nord, qui a déjà fortement diminué depuis début avril, va continuer à se contracter dans les semaines à venir.
Toutefois, malgré la hausse des prix de lundi, "les deux contrats semblent se contenter d'adopter une attitude attentiste", a constaté Jeffrey Halley, analyste chez Oanda.
Les investisseurs guettent les indicateurs liés à "l'évolution de la demande" ainsi qu'à "la conformité" aux termes de l'accord OPEP+ par l'ensemble des pays producteurs signataires, a complété Bjornar Tonhaugen, de Rystad Energy.
Par ailleurs, l'Irak "doit présenter son plan pour atteindre son objectif de coupe pour juillet, ainsi qu'un plan de compensation pour les trois prochains mois" pour ne pas avoir respecté en mai les quotas de production fixés par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, a noté M. Tonhaugen.
Le second producteur du cartel derrière l'Arabie saoudite est régulièrement pointé du doigt pour ses écarts alors que le groupe de producteurs s'est engagé à réduire sa production de 9,7 millions de barils par jour pendant trois mois, de mai à juillet.
(c) AFP