Le pétrole commence la semaine dans le calme
Vers 09h35 GMT (11h35 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 42,29 dollars à Londres, en hausse de 0,24% par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de juillet, dont c'est le dernier jour de cotation, abandonnait 0,28%, à 39,64 dollars.
"Les deux contrats semblent se contenter d'adopter une attitude attentiste" lundi, a constaté Jeffrey Halley, analyste chez Oanda.
Les investisseurs guettent les indicateurs liés à "l'évolution de la demande" ainsi qu'à "la conformité" aux termes de l'accord OPEP+ par l'ensemble des pays producteurs signataires, a complété Bjornar Tonhaugen, de Rystad Energy.
L'analyste souligne par ailleurs que le risque d'une recrudescence des cas de coronavirus, potentiellement dévastatrice pour la demande si elle entraînait une nouvelle phase de confinement dans le monde, est "omniprésent".
Le monde est en effet entré dans une "phase dangereuse" à mesure que rouvrent les pays qui avaient mis en place des mesures de confinement ou de restrictions à la mobilité, s'est alarmée l'Organisation mondiale de la santé (OMS) vendredi.
Par ailleurs, l'Irak "doit présenter son plan pour atteindre son objectif de coupe en juillet, ainsi qu'un plan de compensation pour les trois prochains mois" du fait de réductions de la production fixées par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) non atteintes en mai, a noté M. Tonhaugen.
Le second producteur du cartel derrière l'Arabie saoudite est régulièrement pointé du doigt pour ses écarts alors que le groupe de producteurs s'est engagé à réduire sa production de 9,7 millions de barils par jour pendant trois mois, de mai à juillet.
Par ailleurs, "un débat émerge pour savoir si les données concernant la demande sont suffisamment rassurantes pour justifier une hausse des prix du pétrole", ont estimé les analystes de Goldman Sachs dans une note.
La demande en kérosène notamment reste problématique pour les partisans d'une reprise rapide, selon les analystes de JBC.
(c) AFP