Le pétrole accélère en fin de semaine grâce à l'Opep
Vers 09h15 GMT (11h15 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 42,78 dollars à Londres, en hausse de 3,06% par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de juillet gagnait 3,45%, à 40,18 dollars.
"La demande continue de montrer des signes d'amélioration tandis que les membres de l'OPEP (et leurs alliés, ndlr) se sont engagés à respecter leurs engagements en matière de réduction de l'offre", a résumé Fiona Cincotta, analyste de City Index.
Les 13 membres du cartel pétrolier et leurs 10 partenaires, dont la Russie, se sont retrouvés jeudi par webcams interposées pour une réunion du Comité de suivi de l'accord de l'OPEP (JMMC) sur la réduction de leur production.
Ce comité est chargé d'évaluer "de près" tous les mois "les conditions du marché de l'énergie, les niveaux de production et de conformité" à l'accord en vigueur de la part de chacun des signataires et ce, jusqu'à la prochaine réunion ministérielle début décembre.
Dans ses conclusions publiées à l'issue de la réunion, il a "réitéré l'importance capitale que tous les pays participants atteignent 100% de leurs objectifs et compensent tout manquement aux mois de juillet, août et septembre".
"Et les autres retardataires comme le Nigeria et l'Angola ont jusqu'à lundi (22 juin) pour soumettre leurs propositions", a ajouté Helima Croft, de RBC.
Les pays signataires de l'OPEP+ se sont engagés en avril puis en juin à réduire leur production de 9,7 millions de barils par jour pendant trois mois, de mai à juillet.
De plus, la "solidité" des cours du brut, "contrairement à d'autres classes d'actifs, suggère que les prix sont soutenus par des acheteurs physiques, et non par des acheteurs spéculatifs" a indiqué Jeffrey Halley, de Oanda.
L'analyste ajoute que ce constat "est le bienvenu car il implique que la demande physique dans le monde entier se redresse, avec ses implications pour la croissance économique".
Un temps sujet d'inquiétude, la Chine a affirmé jeudi que le regain de contaminations au coronavirus, notamment à Pékin, était "sous contrôle", écartant le risque d'une nouvelle propagation de la pandémie.
(c) AFP