Londres: Les prix du pétrole étaient en hausse mardi, portés par les annonces de la Fed lundi et par l'espoir des investisseurs de voir les signataires de l'Opep+ respecter leurs engagements, sur fond de rebond de la demande en 2021 selon les prévisions de l'AIE.
Vers 09h35 GMT (11h35 HEC), le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait
40,32 dollars à Londres, en hausse de
1,51% par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de juillet gagnait
1,13%, à
37,54 dollars.
Lundi, après avoir pourtant commencé dans le rouge, les deux cours de référence européen et américain
ont fini en hausse de
2,6% et
2,4%.
Les
prix du pétrole sont portés par "
l'annonce du début de son programme d'achat d'obligations d'entreprises par la Réserve fédérale américaine", a estimé Jeffrey Halley, analyste de Oanda.
La Banque centrale des
États-Unis (Fed) a en effet annoncé lundi qu'elle commencerait dès mardi à acheter jusqu'à 750 milliards de dollars d'obligations d'entreprises.
Mais "
l'influence de la Fed pourrait s'avérer de courte durée sur les marchés du pétrole car son intervention ne bénéficiera pas nécessairement et immédiatement à la demande mondiale" en or noir, a nuancé Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank.
Avtar Sandu, de Phillip Futures, souligne de son côté les "
signes indiquant que les partenaires de l'OPEP+ vont respecter leur accord de (réduction de la) production" d'or noir, censé soutenir les cours du brut.
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP) et leurs alliés, dont la
Russie, se sont accordés au début du mois pour prolonger en juillet la baisse historique de production à laquelle ils s'astreignent depuis le 1er mai.
Le marché a également accueilli mardi
le rapport mensuel de l'Agence internationale de l'énergie (
AIE) qui prévoit
un fort rebond de la demande pétrolière l'an prochain, limité cependant par les difficultés du secteur de l'aviation.
Dans ses premières prévisions pour 2021, elle anticipe un bond inédit de
5,7 millions de barils par jour (
mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.) de la demande mondiale par rapport à 2020, année marquée par la pandémie de Covid-19.
A
97,4 mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains., la demande resterait toutefois toujours
2,4 mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains. au-dessous du niveau de 2019, "
essentiellement en raison de la faiblesse actuelle de la demande pour le carburéacteur et le kérosène", estime l'AIE dans son rapport sur le pétrole.
(c) AFPCommenter Le pétrole continue sur sa lancée après la Fed et l'AIE
Communauté prix du baril
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