Pétrole: les doutes sur la demande mondiale plombent les cours du brut
Vers 12H40 GMT (14H40 à Paris), le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de juillet perdait 7,15% par rapport à la clôture de mercredi sur le marché de New York, à 36,77 dollars.
A Londres, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 39,23 dollars, en baisse de 5,99%.
La Réserve fédérale américaine (Fed) a notamment publié mercredi ses premières prévisions depuis le début de la pandémie et signalé que le chemin serait long avant un rebond de l'économie aux États-Unis.
La Fed prévoit une chute du PIB américain de 6,5% en 2020, avant un fort rebond de 5% en 2021 et une croissance plus modeste (3,5%) l'année suivante.
Les réserves de brut aux États-Unis ont illustré mercredi ce redémarrage poussif: elles ont atteint 538,1 millions de barils au 5 juin, un niveau record, selon le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) publié mercredi.
Les réserves d'essence et de produits distillés (fioul de chauffage et gazole) sont aussi montées, signalant le faible dynamisme de la demande outre-Atlantique.
De plus, les investisseurs redoutent une nouvelle poussée de cas de Covid-19 en Amérique du Nord, a estimé Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.
La veille, les prix avaient terminé en hausse, en écho à l'accord trouvé samedi entre les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés pour prolonger en juillet la réduction historique de production à laquelle ils s'astreignent depuis le 1er mai.
(c) AFP