Le pétrole cale avant les stocks américains
Vers 09h40 GMT (11h40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 40,36 dollars à Londres, en baisse de 1,99% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de juillet perdait 2,39%, à 38,01 dollars.
Les cours du baril "soufflent un peu", constate Bjarne Schieldrop, analyste de SEB, qui souligne au passage leur "forte progression" lors du mois de mai.
Les références européenne et américaine se sont ainsi respectivement appréciées de 40% et 88% le mois dernier, et le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. restait encore vendredi sur sept séances consécutives de hausse.
"La hausse des stocks de brut et de carburant aux États-Unis signalée par l'API (la fédération du secteur pétrolier aux États-Unis qui publie ses chiffres chaque mardi, ndlr) ravive les craintes d'une offre excédentaire", a indiqué Jeffrey Halley de Oanda.
L'administration américaine, via l'EIA, publiera ses propres chiffres, généralement considérés comme les plus précis, plus tard dans la journée.
Eugen Weinberg, de Commerzbank, pointe de son côté un "optimisme à court terme sur le marché du pétrole" quelque peu "exagéré".
"Les prévisions de la demande semblent optimistes compte tenu des chiffres élevés du chômage et de l'incertitude concernant les voyages, par air et par mer notamment", a-t-il expliqué dans une note.
Les bonnes nouvelles apportées samedi par les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés, qui se sont accordés pour prolonger en juillet la réduction historique de production à laquelle ils s'astreignent depuis le 1er mai, sont déjà loin.
(c) AFP