Le Mexique refuse de prolonger la baisse de production de pétrole
Ces pays ont conclu cet accord samedi, appliquant un mois de plus "la première phase des ajustements de la production de mai et juin", selon un communiqué de l'OPEP.
Mais la ministre mexicaine de l'Energie Rocio Nahle a indiqué à la presse, lors d'une visite dans une usine pétrochimique dans l'Etat de Veracruz, que le Mexique ne s'y plierait pas.
Selon elle, le pays "a complètement respecté" l'accord initial, qui prévoit dans son cas 100.000 barils de moins par jour en mai et en juin, mais d'autres pays "ne l'ont pas respecté". Elle n'a pas spécifié lesquels.
La ministre a indiqué que le Mexique avait fait connaître à ses partenaires sa position avant le début des négociations vendredi matin.
Le 12 avril, ces producteurs s'étaient engagé à une réduction historique de leur production de 9,7 millions de barils par jour (mbj MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.) pour les mois de mai et de juin. A compter de juillet, cette réduction devait être abaissée à 7,7 mbj MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains..
Interrogé par l'AFP, le ministre algérien de l'Energie Mohamed Arkab a mentionné le chiffre de 9,6 mbj MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains. pour le mois de juillet, qui ne figure pas dans le communiqué de l'OPEP.
Avant la crise sanitaire mondiale qui a fait chuter la demande de pétrole, la production mexicaine avoisinait 1,7 mbj MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains., soit deux fois moins qu'en 2004. Le pétrole assure un cinquième des revenus à l'exportation du pays.
La compagnie pétrolière publique Pemex est en grave difficulté. Elle a affiché une perte nette abyssale de 23,5 milliards de dollars au premier trimestre, en raison de l'évolution des changes qui a alourdi une dette déjà colossale et de la chute des cours.
(c) AFP