Le pétrole en hausse, les investisseurs attendent l'Opep+
Vers 09H50 GMT (11H50 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 41,03 dollars à Londres, en hausse de 2,60% par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de juillet gagnait 1,90%, à 38,12 dollars.
"Le marché attend désormais, éventuellement ce samedi, la prolongation des coupes des membres de l'OPEP+", a-t-elle ajouté.
Si un accord préliminaire de prolongation d'un mois, en juillet, des réductions de leur production par les signataires de l'OPEP+ fait consensus auprès des analystes, un certain flou entoure toujours la prochaine réunion - virtuelle - des ministres du cartel.
La date d'abord: le sommet est toujours inscrit aux 9 et 10 juin, mais certains observateurs de marché évoquent ce week-end et d'autres penchent pour un report autour de la mi-juin.
La durée ensuite: la prolongation du retrait du marché des 9,7 millions de barils par jour, décidé en avril, au-delà de juin, pourrait aller jusqu'à six mois pour les plus optimistes.
Le sujet du respect de leurs quotas de coupe par l'ensemble des pays signataires de l'accord est au coeur des négociations entre les deux poids lourds, l'Arabie saoudite et la Russie. Pour le moment, l'Irak et le Nigeria notamment sont à la traîne.
"Par le passé, les hésitations de l'OPEP+ auraient entraîné des corrections à la baisse beaucoup plus importantes des cours du pétrole", complète Jeffrey Halley, de Oanda, y voyant le signe que les marchés sont "confiants".
(c) AFP