Le pétrole en hausse pour la troisième semaine de suite
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet a terminé à 32,50 dollars à Londres, en hausse de 4,4% par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour juin a de son côté grimpé de 5,9%, à 29,43 dollars.
Les prix du pétrole "continuent de grimper après l'annonce d'une hausse de la production industrielle chinoise plus forte que prévu", a expliqué Michael Hewson, de CMC Markets.
Selon des statistiques officielles publiées vendredi, la production industrielle en Chine a connu un rebond en avril à +3,9%, une première depuis le début de l'année et le signe d'un retour progressif à la normale dans le premier pays à avoir été touché par l'épidémie de Covid-19.
Les experts interrogés par l'agence de presse financière Bloomberg tablaient sur une hausse bien moindre (+1,5%).
"Après un +avril noir+, théâtre d'une chute sans précédent de la demande de pétrole et d'un cours du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. passé sous 0 dollar, la situation s'éclaircit pour les marchés du pétrole", a résumé Stephen Brennock, de PVM.
L'AIE s'est en effet montrée un peu moins pessimiste dans ses prévisions de baisse de la demande de pétrole pour 2020: celle-ci est désormais estimée à -8,6 millions de barils par jour, selon son rapport mensuel sur le pétrole, et non -9,3 millions comme l'institution le prévoyait en avril.
Mercredi, c'est l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui estimait que le rééquilibrage du marché pétrolier allait s'accélérer au cours des prochains trimestres.
(c) AFP