Londres: Les prix du pétrole se sont aventurés dans le vert mercredi après la publication d'un repli surprise des stocks de brut aux États-Unis, avant de repartir à la baisse devant les inquiétudes autour de la demande d'or noir.
Vers 15H30 GMT (17H30 HEC), le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet valait
29,64 dollars à Londres, en baisse de
1,13% par rapport à la clôture de mardi, après avoir atteint
30,55 dollars.
A New York, le baril américain de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour juin abandonnait de son côté
1,40%, à
25,42 dollars, après avoir touché
26,45 dollars.
Les deux cours de référence "
ont connu un bond à la suite de l'annonce du rapport de l'EIA", l'Agence américaine d'information sur l'Energie, a constaté David Madden, analyste de CMC Markets.
Surprise pour le marché, qui tablait sur une hausse, les
stocks de pétrole brut ont reculé la semaine dernière aux
États-Unis pour la première fois depuis janvier, selon
un rapport diffusé à 14H30 GMT mercredi par l'
EIA.
Les extractions sont tombées à
11,6 millions de barils par jour (
mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.) selon le rapport, soit leur plus bas niveau depuis novembre 2018. Mi-mars, elles avaient atteint leur plus haut historique à
13,1 mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains..
Mais la situation morose de la demande, sur laquelle est revenu le dernier rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP) plus tôt dans la journée, a vite repris le devant de la scène.
Le cartel a encore revu à la baisse de
2,23 mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains. sa prévision de demande pour cette année. Elle est ainsi désormais attendue en chute de
9,07 mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains. en 2020 à
90,6 mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains., avec une contraction concentrée sur le deuxième trimestre et les pays développés d'Europe et d'Amérique.
Mardi, dans une note de blog, des responsables du Fonds monétaire international (FMI) avaient invité les gouvernements d'Europe et d'Asie à procéder "
avec prudence" dans le redémarrage de leurs économies et à "
résister à l'envie d'en faire trop trop tôt et de risquer une rechute". Un autre mauvais augure pour la demande.
Le constat est partagé aux
États-Unis par l'immunologiste en chef de la Maison Blanche, le docteur Anthony Fauci.
Par ailleurs, le ministre de l'Energie russe Alexandre Novak s'est entretenu par téléphone avec son homologue saoudien, "
dans le cadre de contacts réguliers sur la situation du marché pétrolier", selon un communiqué du ministère de l'Energie.
La
Russie s'est engagée aux côtés des membres de l'
OPEP pour réduire volontairement sa
production de brut afin d'adapter le volume de l'offre mondiale à une demande fauchée par la pandémie de covid-19.
(c) AFPCommenter Le pétrole sursaute après les stocks américains, inquiétudes tenaces sur la demande
Communauté prix du baril
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