Les cours du pétrole soutenus par les nouvelles coupes saoudiennes
Vers 09H20 GMT (11H20 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 30,07 dollars à Londres, en hausse de 1,48% par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour juin gagnait 3,02%, à 24,87 dollars.
Ces trois pays du Golfe ont en effet annoncé lundi vouloir diminuer plus que prévu leur production de brut, un effort qui relâche un peu de pression sur l'offre, toujours excédentaire, et par ricochet sur le stockage, parvenu à ses limites.
Pour Ryad, cette coupe d'un million de barils par jour (mbj MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.) ramènerait la production du pays, le plus grand exportateur mondial de pétrole, à 7,5 mbj MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains., a précisé le ministère de l'Energie dans un communiqué cité par l'agence officielle SPA.
Le Koweït et les Emirats arabes unis ont emboité le pas et déclaré qu'ils réduiraient leur production de respectivement 80.000 et 100.000 barils supplémentaires par jour.
Ces nouvelles réductions de production "sont un indicateur positif pour le marché, qui reçoit la nouvelle comme un léger soulagement face à l'offre excédentaire à laquelle il est confronté", a complété M. Tonhaugen.
"Cette décision pourrait également encourager les autres pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à respecter leurs quotas de réduction", a-t-elle ajouté dans une note.
Par ailleurs, le mastodonte saoudien Aramco a annoncé mardi une baisse de 25% de son bénéfice net au premier trimestre en raison de la chute des prix du pétrole, affirmant que la crise du coronavirus freinerait la demande et les profits sur toute l'année.
Aramco a néanmoins enregistré un bénéfice net de 62,5 milliards de riyals (16,66 milliards de dollars) au cours des trois premiers mois de 2020, a précisé l'entreprise cotée en Bourse.
(c) AFP