Les cours du pétrole se reprennent mais restent bas
Vers 12H45 GMT (14H45 à Paris), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin gagnait 5,12% à 20,32 dollars à Londres, après avoir coté 15,98 dollars plus tôt dans la séance, un plus bas depuis juin 1999.
A New York, le cours de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. américain pour livraison en juin, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence après l'expiration de celui de mai mardi, valait 12,73 dollars le baril, en hausse de 10,03%.
Le prix du baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en mai, qui a expiré mardi, était tombé lundi pour la première fois en territoire négatif, les investisseurs en étant réduits à payer les acheteurs pour écouler leur brut.
"La panique se répand chez les investisseurs mais aussi au sein de l'OPEP+", a fait remarquer plus tôt dans la journée Eugen Weinberg, de Commerzbank.
Plusieurs pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres producteurs de pétrole extérieurs au cartel se sont entretenus mardi, en téléconférence, de la "situation dramatique" sur le marché du brut dont les cours connaissent un effondrement historique lié à la pandémie de coronavirus.
Durant cette conférence "informelle", les participants "ont réitéré leur engagement à ajuster la production de pétrole" selon les termes de l'accord scellé le 12 avril visant à réduire l'offre de 9,7 millions de barils par jour à partir du mois de mai, a précisé l'organisation dans une série de tweets.
Le marché du pétrole est ravagé depuis plusieurs semaines par les restrictions mises en place un peu partout dans le monde pour enrayer la propagation du Covid-19. Avec des transports fortement limités et de nombreuses usines à l'arrêt, la demande en énergie s'est effondrée.
Et celle-ci "ne devrait pas se redresser à court terme", a précisé Stephen Brennock, analyste au sein de PVM.
"C'est pourquoi il incombe maintenant aux producteurs de pétrole américains de fermer les robinets. Si ce n'est pas le cas, les prix du pétrole pourraient passer la majeure partie du mois prochain en dessous de zéro", a-t-il ajouté.
(c) AFP