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Le pétrole se reprend mais subit toujours les effets d'une demande faible

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole reprenaient quelques couleurs jeudi, après plusieurs jours de baisse, mais restaient à des niveaux bas sous la pression d'une demande d'or noir en chute libre.
Vers 09H30 GMT (11H30 HEC), le baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin valait 28,19 dollars à Londres, en hausse de 1,81% par rapport à la clôture de mercredi.

A New York, le baril américain de WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour mai gagnait 0,70%, à 20,01 dollars.

La veille, la référence américaine a terminé sous les 20 dollars le baril, au prix le plus bas vu depuis février 2002.

"Les prix du pétrole restent sous une pression considérable même s'ils se reprennent ce matin", constate Craig Erlam, de Oanda.

"On en revient encore à la simple équation d'une offre trop importante par rapport à une demande en chute libre", ajoute Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank.

Les acteurs du marché sont toujours sceptiques face à l'efficacité de l'entente nouée dimanche entre pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs principaux partenaires, réunis au sein de l'OPEP+.

Celle-ci, qui avait pourtant comme objectif de rééquilibrer le marché et de relancer les prix du brut, porte sur une baisse de 9,7 millions de barils par jour (mbj) pour mai et juin, un volume largement inférieur à la plupart des estimations de l'excédent de la production d'or noir dans le monde à court terme.


Mercredi, les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont flambé selon les chiffres hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), une "gigantesque gifle" selon Phil Flynn de Price Futures Group, illustrant une demande atone outre Atlantique.

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) était venue confirmer plus tôt dans la journée les craintes qui pèsent sur la demande mondiale, frappée de plein fouet par la pandémie de nouveau coronavirus et les mesures entravant la bonne marche de l'économie qui l'accompagne.

Son rapport "dépasse les pires prévisions sur la demande d'or noir que nous avions vu jusqu'alors", a commenté Eugen Weinberg, de Commerzbank.

"De plus, il indique clairement que l'OPEP+, même avec un respect rigoureux des coupes, ne sera pas en mesure de résoudre le problème du débordement des stocks à court terme", a-t-il prévenu.

(c) AFP

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