Moscou juge possible un nouvel accord de réduction de la production de pétrole
Il n'a pas précisé en revanche à quels pays il pensait.
Les États-Unis ne participent pas à ce groupe. Donald Trump a déclaré le 19 mars dernier que Washington pourrait s'impliquer "le moment venu" dans la guerre des prix déclenchée par l'Arabie saoudite et la Russie qui frappe durement les industriels américains du gaz de schiste, pénalisés par leurs coûts de production élevés.
Selon le Wall Street Journal, l'administration Trump envisage une manoeuvre diplomatique pour amener l'Arabie saoudite à fermer ses robinets et utilise la menace de sanctions sur la Russie pour les forcer à réduire leur production.
Cet échec, conjugué au recul de la consommation mondiale de pétrole provoqué par la pandémie de coronavirus, a précipité les cours mondiaux du brut dans une chute libre.
"Des actions conjointes entre pays sont nécessaires pour rétablir l'économie mondiale. Ces actions conjointes sont aussi possibles dans le cadre de l'accord OPEP+", a déclaré à Reuters Kirill Dmitriev.
Le directeur du Fonds d'investissement direct russe (RDIF) et le ministre de l'Energie, Alexander Novak, étaient les principaux négociateurs russes de l'accord OPEP+ qui arrive à expiration le 31 mars.
"Nous sommes en contact avec l'Arabie saoudite et un certain nombre de pays tiers. Sur la base de ces contacts, nous observons que si le nombre de pays membres de l'OPEP+ augmente et que d'autres pays s'y joignent, il y aura la possibilité d'un accord commun pour équilibrer les marchés pétroliers", a ajouté Kirill Dmitriev.
(c) Reuters