Le pétrole monte avec l'optimisme sur les mesures de relance aux Etats-Unis
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai a fini à 27,39 dollars à Londres, en hausse de 0,9% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour mai a pris 2%, à 24,49 dollars.
"Cette somme incroyable devrait soutenir les prix pétroliers même si pour le moment, le tableau général laisse à penser que la baisse pourrait se poursuivre", ajoute l'expert.
L'or noir est en effet pris en étau entre une offre surabondante, alors que l'Arabie saoudite et la Russie ont décidé d'augmenter leur production de manière massive, et une demande en berne avec la pandémie de coronavirus et le net ralentissement de la consommation mondiale d'énergie.
Mercredi, les acteurs du marché ont également pris connaissance du dernier rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Lors de la semaine achevée le 20 mars, les réserves commerciales de brut ont progressé de 1,6 million de barils pour s'établir à 455,4 millions, un chiffre inférieur aux prévisions des analystes qui avaient tablé sur une hausse de 3 millions de barils.
Les réserves d'essence et de produits distillés ont elles baissé.
M. Lebow a toutefois souligné que la demande hebdomadaire en essence, en kérosène et en produits distillés avait nettement diminué.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a appelé mardi l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, à "rassurer les marchés énergétiques et financiers" face à la crise économique mondiale qui se profile, selon un communiqué publié mercredi par la diplomatie américaine.
Dans un entretien au téléphone avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, le secrétaire d'Etat a estimé que Ryad, "en tant que président du G20" cette année "et important leader énergétique", avait "une réelle occasion de se montrer à la hauteur des enjeux", alors que le cours du pétrole a fortement chuté depuis plusieurs semaines.
Le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol, a critiqué le rôle de l'Arabie saoudite et de la Russie dans la chute actuelle des cours du pétrole, estimant que "l'histoire les jugera", dans un entretien au quotidien Les Echos paru mercredi.
(c) AFP