USA: 8e semaine consécutive de hausse pour les stocks de brut
Lors de la semaine achevée le 13 mars, les réserves commerciales de brut ont progressé de 2 millions de barils pour s'établir à 453,7 millions.
Les réserves d'essence ont en revanche chuté de 6,2 millions de barils et celles de produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont baissé de 2,9 millions de barils.
Pour Matt Smith de ClipperData, l'élément le plus surprenant du rapport de mercredi est le maintien de la cadence des raffineries, qui ont continué de fonctionner à 86,4% de leurs capacités.
"Etant donné le plongeon des profits réalisés par les raffineries, c'est sans doute la dernière fois qu'on voit des niveaux aussi élevés avant un bon moment", prédit l'expert.
La chute de la demande en or noir, en pleine crise mondiale du coronavirus, conduit en effet à un ralentissement marqué de l'industrie pétrolière.
Mais l'impact de la pandémie n'est pas encore pleinement reflété par les données de l'EIA, légèrement décalées dans le temps.
La demande en énergie a d'ailleurs augmenté par rapport à la semaine précédente: au cours des quatre dernières semaines, les États-Unis ont au total consommé en moyenne 21,1 mbj, ce qui représente une hausse de 0,3% sur un an.
Les stocks de brut WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. du terminal de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence à la cotation du pétrole à New York, ont augmenté de 500.000 barils, à 38,4 millions de barils.
Quant aux importations, elles ont un peu progressé, passant de 6,41 mbj à 6,54 mbj. Les exportations sont elles nettement remontées, de 3,41 mbj à 4,38 mbj.
(c) AFP