Le pétrole fléchit et s'installe sous les 30 dollars le baril
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai valait 29,65 dollars à Londres, en baisse de 1,33% par rapport à la clôture de lundi.
La veille, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. se sont respectivement effondrés de 11% et 9,5%, alors que la panique générale s'était emparée des marchés. Depuis le début de l'année, les prix ont été divisés par deux.
"Le brut est confronté au plus grand choc de la demande de son histoire, dû à l'arrêt du commerce dans le monde entier à cause de la pandémie, et dans le même temps l'Arabie saoudite et la Russie augmentent drastiquement l'offre dans le but de pousser d'autres producteurs à la faillite" a estimé Matt Weller, de Gain Capital.
Malgré un léger rebond en cours de séance asiatique, la combinaison d'une "augmentation massive" de l'offre des membres de l'OPEP et d'un "effondrement complet" de la demande crée sur le marché "les conditions qui sont les plus baissières que l'on puisse imaginer", avait de son côté expliqué Neil Wilson, de Markets.com.
Ryad et Moscou se sont engagés dans une guerre des prix après l'échec de leurs négociations début mars à Vienne à l'occasion du sommet de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés, qui visaient initialement à baisser, ou à au moins maintenir, le niveau de production actuel d'or noir.
"Dans le même temps, la demande diminue en raison des restrictions de plus en plus drastiques visant à lutter contre le coronavirus", a rappelé M. Fritsch.
(c) AFP