Le pétrole en petite hausse au lendemain d'une lourde chute
Vers 10H25 GMT (11H25 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai valait 30,10 dollars à Londres, en hausse de 0,17% par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour avril gagnait 1,88%, à 29,24 dollars.
"Si les prix du pétrole se redressaient quelque peu ce matin, cela ne change pas grand chose après l'effondrement d'hier", a estimé Carsten Fritsch, de Commerzbank.
La combinaison d'une "augmentation massive" de l'offre des membres de l'OPEP et d'un "effondrement complet" de la demande crée sur le marché "les conditions qui sont les plus baissières que l'on puisse imaginer", a de son côté expliqué Neil Wilson, de Markets.com.
Ryad et Moscou se sont engagés dans une guerre des prix après l'échec de leurs négociations début mars à Vienne à l'occasion du sommet de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés, qui visaient initialement à baisser, ou à au moins maintenir, le niveau de production actuel d'or noir.
"Dans le même temps, la demande diminue en raison des restrictions de plus en plus drastiques visant à lutter contre le coronavirus", a rappelé M. Fritsch.
Lundi, le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) Fatih Birol et le secrétaire général de l'OPEP, Mohammed Barkindo, avaient par ailleurs exprimé leurs craintes d'impacts économiques et sociaux "majeurs" pour les pays producteurs de pétrole, en particulier les plus vulnérables, dans le contexte de la crise actuelle.
(c) AFP