Le baril new-yorkais s'écroule de 10% après l'échec du sommet de l'Opep >" onclick="window.open(this.href,'win2','status=no,toolbar=no,scrollbars=yes,titlebar=no,menubar=no,resizable=yes,width=640,height=480,directories=no,location=no'); return false;" rel="nofollow"> Imprimer
"A partir du 1er avril, compte tenu de la décision prise aujourd'hui, personne -- ni pays de l'OPEP, ni pays de l'OPEP+ -- n'a d'obligation de baisser la production", a déclaré le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak aux journalistes à l'issue de longues négociations à Vienne.
Pour faire face à la très forte baisse des prix, affectés depuis le début de l'année par l'épidémie de pneumonie virale et ses conséquences sur la demande mondiale, l'Organisation des produits exportateurs de pétrole avait proposé une coupe collective supplémentaire de 1,5 million de barils par jour jusqu'à la fin de l'année 2020.
Cette offre était conditionnée à l'approbation des 10 alliés de l'OPEP, réunis au sein de l'OPEP+.
Principal partenaire du cartel, "la Russie n'a pas mordu à l'hameçon", estime Andrew Lebow de Commodity Research Group, qui rappelle que l'économie russe, plus diversifiée que celle de la plupart des membres du cartel, est moins dépendante du pétrole.
Pour tenter de convaincre ses alliés, l'OPEP avait pourtant proposé qu'ils ne supportent qu'un tiers de l'ensemble des nouvelles coupes, soit 500.000 barils par jour.
"La perspective de la Russie est très différente de celle de l'Arabie saoudite et des autres membres de l'OPEP", précise l'expert, qui rappelle que l'économie russe, plus diversifiée que la plupart des membres du cartel, est moins dépendante du pétrole.
L'OPEP+ est déjà lié depuis début 2017 par un accord de réduction volontaire de 1,2 million de barils par jour (mbj), augmenté à 1,7 mbj en décembre dernier, afin d'endiguer la chute des prix dans un marché pâtissant d'une offre excédentaire.