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Le pétrole encore fragilisé par le coronavirus et les craintes pour la demande

prix du petrole Cours de clôtureCours de clôture: Les prix du pétrole ont de nouveau terminé en forte baisse mardi, restant comme la veille sous la pression de l'accélération de la propagation du nouveau coronavirus hors de Chine, qui fait craindre un fort ralentissement de la demande mondiale d'or noir.
Le baril de référence aux États-Unis, le WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en avril, a baissé de 3%, ou 1,53 dollar, pour terminer à 49,90 dollars, sous la barre symbolique des 50 dollars pour la première fois en deux semaines.

A Londres, le baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison à la même échéance a reculé de 1,35 dollar, ou 2,4% pour clôturer à 54,95 dollars.

Les prix du brut progressaient pourtant en début de séance, parvenant à rebondir faiblement au lendemain d'une baisse de 3,8% pour le BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et de 3,7% pour le WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie..

Mais les inquiétudes liées à l'épidémie de Covid-19 et les risques qui en découlent pour la demande sont rapidement revenues au premier plan.

L'épidémie a atteint un "plateau" en Chine mais le monde reste menacé de pandémie, a averti mardi l'OMS. La maladie Covid-19 touche plus d'une trentaine d'Etats.

L'Italie, qui compte désormais dix morts, est devenue le premier pays du continent à mettre en place un cordon sanitaire autour d'une dizaine de villes.

Pour l'instant, les interrogations demeurent sur les conséquences économiques précises de cette épidémie.

Le Fonds monétaire international "a estimé la croissance chinoise à 5,6% cette année, soit 0,4 point de moins que l'estimation pré-épidémie", a souligné Tamas Varga, analyste pour PVM.

Ce ralentissement chinois "pourrait entraîner une réduction de la croissance économique mondiale de 0,1 point", a-t-il ajouté.

Déjà, "la consommation chinoise de pétrole a diminué d'environ 3 millions de barils par jour", a rappelé James Williams de WTRG. Certains analystes évoquent même une diminution de 4 millions de barils par jour.

Or "le groupe OPEP+ ne montre aucun signe d'accord et les prévisions de son comité technique sous-estiment très probablement la baisse de la consommation et sa durée", a ajouté le spécialiste.

Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés, dont la Russie, doivent se réunir la semaine prochaine à Vienne, en Autriche, pour se mettre d'accord sur une stratégie pour soutenir les prix.

"S'ils n'annoncent aucune baisse substantielle de la production à court terme lors de cette réunion, les prix vont sans doute encore baisser", a prédit M. Williams.

(c) AFP

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