Le pétrole reste fragilisé par le coronavirus
Vers 10H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril valait 56,15 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 0,27% par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 0,51% à 51,17 dollars.
"Cependant, il ne faut pas s'attendre à ce que le l'épidémie de Covid-19 et les risques qui en découlent pour la demande disparaissent de l'actualité de sitôt", a-t-il ajouté.
L'épidémie a atteint un "plateau" en Chine mais le monde reste menacé de pandémie, a averti mardi l'OMS.
En Chine, où le nouveau coronavirus est apparu en décembre sur un marché de Wuhan (centre), la situation semblait se calmer, le pays ayant enregistré au cours des dernières 24 heures son plus faible nombre de morts en près de trois semaines, avec 71 nouveaux décès.
Le nombre quotidien de nouvelles contaminations est en revanche reparti à la hausse à 508 contre 409 la veille, même s'il reste très inférieur aux chiffres enregistrés il y a encore une semaine.
En Europe, l'Italie, qui compte désormais sept morts, est devenue le premier pays du continent à mettre en place un cordon sanitaire autour d'une dizaine de villes du Nord.
Le Fonds monétaire international "a estimé la croissance chinoise à 5,6% cette année, soit 0,4 point de moins que l'estimation pré-épidémie", a signalé Tamas Varga, analyste pour PVM.
Ce ralentissement chinois, en retour, "pourrait réduire la croissance économique mondiale de 0,1 point", a-t-il ajouté.
Autre motif d'inquiétude, selon M. Weinberg, "des doutes apparaissent quant à la volonté de l'OPEP+ de prolonger et d'étendre les réductions de production nécessaires".
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés, dont la Russie, se réunissent la semaine prochaine à Vienne, en Autriche, pour se mettre d'accord sur leur stratégie pour soutenir les prix.
(c) AFP