Le pétrole perd 4%, regain d'inquiétudes autour de l'épidémie de coronavirus
Vers 11H55 GMT (12H55 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril valait 56,05 dollars à Londres, en baisse de 4,19% par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois perdait 3,97%, à 51,26 dollars.
L'épidémie de pneumonie virale s'accélérait lundi à travers le globe. Avec un record quotidien de 231 nouveaux cas de contamination en l'espace de 24 heures, la Corée du Sud dénombre désormais plus de 800 individus contaminés.
En Europe, l'Italie est devenue ce week-end le premier pays du continent à imposer des mesures de quarantaine dans une dizaine de communes du nord de la péninsule. Le pays recense officiellement lundi un total de 219 cas de contagion et cinq décès.
Cette forte baisse des cours lundi met fin à la progression du Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., qui était de l'ordre de 2% la semaine dernière et de respectivement 10% et 8% depuis une reprise amorcée le 10 février.
"Ce changement rapide s'explique par les préoccupations relatives à la demande: si de plus en plus de pays et de continents sont touchés par le virus, le ralentissement de l'activité économique et des voyages sera d'autant plus important", a ajouté M. Fritsch.
Les acteurs de marché se tournent désormais vers les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés qui se retrouvent la semaine prochaine à Vienne pour tenter d'apporter une réponse côté offre, déjà en situation de surplus, à la mesure des risques qui pèsent sur la demande.
(c) AFP