USA: les stocks de brut en hausse pour la quatrième semaine de suite
Lors de la semaine achevée le 14 février, les réserves commerciales de brut ont progressé de 400.000 barils pour s'établir à 442,9 millions, une hausse toutefois inférieure aux attentes des analystes, qui avaient tablé sur un bond de 3,2 millions de barils.
"Une augmentation de l'activité de raffinage et un net rétrécissement de l'écart entre importations et exportations ont conduit à cette hausse très modeste des stocks de brut", a commenté Matt Smith, de ClipperData, pour justifier ce chiffre moins important qu'anticipé.
Les importations ont chuté, passant de 6,98 millions de barils par jour (mbj) à 6,55 mbj, tandis que les exportations ont grimpé de 2,97 mbj à 3,56 mbj.
"Cette hausse moins forte que prévu (des stocks de brut, ndlr), associée à la baisse des réserves d'essence et de produits distillés, soutient la hausse des cours aujourd'hui", a indiqué a M. Smith.
Aux alentours de 16H35 GMT, le cours du baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. de New York montait de 1,40% à 54,24 dollars.
Les stocks d'essence ont reculé de 2 millions de barils alors que les analystes attendaient une hausse de 200.000 barils.
Les réserves de produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont, pour leur part, reculé de 600.000 barils, là où les experts avaient prédit une baisse de 1,6 million de barils.
Les stocks de brut WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. du terminal de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence à la cotation du pétrole à New York, ont reculé de 200.000 barils, à 38,2 millions de barils.
La demande en énergie a, elle, baissé par rapport à la semaine précédente: au cours des quatre dernières semaines, les États-Unis ont au total consommé en moyenne 20,3 mbj, ce qui représente une baisse de 2,0% sur un an.
(c) AFP