Le pétrole bien orienté malgré le flou sur la demande et la réponse de l'Opep+
Vers 10H40 GMT (11H40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril valait 57,16 dollars à Londres, en hausse de 1,46% par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour mars gagnait 1,28%, à 52,06 dollars.
"Les prix du pétrole continuent leur rebond malgré l'absence de message clair de la part des pays membres de l'OPEP et de l'OPEP+", a expliqué Bjarne Schieldrop, analyste de SEB.
La Russie, principal partenaire du cartel, n'a toujours pas indiqué si elle soutenait les coupes supplémentaires recommandées par le comité technique de l'OPEP+ qui a rendu ses conclusions la semaine dernière.
Pourtant, les opérateurs de marchés sont "optimistes" et estiment que les 23 membres de l'OPEP+ "feront le nécessaire pour réduire leur production" et ainsi soutenir les cours, a rapporté Edward Moya, de Oanda.
Sur le front de l'épidémie de nouveau coronavirus qui frappe le premier importateur d'hydrocarbures, le bilan approchait vendredi les 1.400 morts en Chine, pour près de 64.000 cas de contamination.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a par ailleurs prévenu jeudi des conséquences "significatives" sur la demande de pétrole de cette épidémie, révisant à la baisse de 365.000 barils par jour ses attentes concernant la croissance de la demande de brut pour 2020.
Ce "coup porté aux prévisions de demande de brut" pourrait cependant "être déjà intégré dans les prix", qui ont perdu aux alentours de 15% depuis le début de l'année, a relativisé M. Moya.
(c) AFP