Londres: Les prix du pétrole accentuaient leur baisse lundi, toujours affectés par les inquiétudes sur la demande chinoise et les atermoiements des membres de l'OPEP+, le Brent touchant un nouveau plus bas depuis plus d'un an.
Vers 16H55 GMT (17H55 HEC), le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril valait
53,36 dollars à Londres, en baisse de
2,04% par rapport à la clôture de vendredi. Quelques minutes auparavant, il était tombé à un nouveau plus bas depuis le début du mois de janvier 2019, à
53,33 dollars le baril.
A New York, le baril américain de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour mars perdait
1,35%, à
49,64 dollars.
Les deux cours de référence de l'or noir sont en baisse car le niveau de la demande chinoise "
continue d'être le sujet principal" d'inquiétude pour les investisseurs, a expliqué David Madden, de CMC Markets.
"
La crise sanitaire empire en Chine et les investisseurs craignent des retombées importantes" dans ce pays, premier importateur mondial de brut, a-t-il ajouté.
La
Chine, frappée par l'épidémie de nouveau coronavirus dont le dernier bilan fait état de plus de 40.000 personnes contaminées et de quelque 900 décès, ne connaissait lundi qu'un semblant de reprise du travail.
Le pays reste largement affecté par les mesures liées à la pneumonie virale et plusieurs régions, abritant des dizaines de millions d'habitants, restent soumises à des restrictions de déplacement.
Les membres de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP) et leurs alliés via l'accord
OPEP+, dont la
Russie, peinent à trouver une réponse à même de faire consensus et adaptée au ralentissement attendu de la consommation chinoise, ce qui pèse sur les prix.
Après plusieurs jours de réunion, son comité technique conjoint (JTC) a recommandé de prolonger l'accord de réduction de la
production de pétrole jusqu'à fin 2020 et de procéder à une réduction additionnelle jusqu'à la fin du deuxième trimestre, a affirmé samedi le ministre algérien de l'Energie.
"
La Russie souhaite davantage de temps pour examiner la proposition de couper la production de 600.000 barils par jour", a complété M. Madden.
Un temps évoqué, l'avancée de la prochaine réunion ministérielle, prévue initialement début mars, est également toujours en suspens.
Le ministre azerbaïdjanais de l'Energie Parviz Shahbazov l'a toutefois jugée peu probable, selon l'agence étatique russe TASS qui a rapporté ses propos dimanche.
(c) AFPCommenter Le pétrole recule, nouveau plus bas pour le Brent
Communauté prix du baril
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