Le pétrole commence la semaine dans le rouge, plus bas pour le Brent
Vers 10H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril valait 54,20 dollars à Londres, en baisse de 0,50% par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour mars perdait 0,58%, à 50,03 dollars.
"Les prix du pétrole continuent d'évoluer à la baisse" du fait "des craintes pour la demande" de brut, a résumé Naeem Aslam, analyste chez Avatrade.
La Chine, premier consommateur d'or noir frappé par l'épidémie de coronavirus dont le dernier bilan fait état de plus de 40.000 personnes contaminées pour quelque 900 décès, ne connaissait lundi qu'un semblant de reprise du travail.
Le pays reste largement paralysé par la psychose de la pneumonie virale et plusieurs régions, abritant des dizaines de millions d'habitants, restent soumises à des restrictions de déplacement.
Les membres de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés via l'accord OPEP+, dont la Russie, peinent à trouver une réponse à la fois consensuelle et adaptée au ralentissement attendu de la consommation chinoise, ce qui pèse sur les prix.
Après plusieurs jours de réunion, son comité technique conjoint (JTC) de l'OPEP+ a recommandé de prolonger l'accord de réduction de la production de pétrole jusqu'à fin 2020 et de procéder à une réduction additionnelle jusqu'à la fin du deuxième trimestre, a affirmé samedi le ministre algérien de l'Energie.
Un temps évoqué, l'avancée de la prochaine réunion ministérielle, prévue initialement début mars, est également toujours en suspend.
Le ministre azerbaïdjanais de l'Energie Parviz Shahbazov l'a toutefois jugé peu probable, selon l'agence étatique russe TASS qui a rapporté ses propos dimanche.
(c) AFP