Le pétrole continue de baisser, toujours miné par le nouveau coronavirus
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril s'est établi à 53,96 dollars à Londres, en repli de 0,9% ou 49 cents par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de mars a perdu 1% ou 50 cents à 49,61 dollars.
Les investisseurs ont "certes écarté les pires scénarios, mais il ne fait aucun doute que la demande va en prendre un coup, au moins au premier trimestre", ajoute M. Lebow.
Dans ce contexte, la récente chute de la production de pétrole en Libye compte peu, précise l'expert, de même que la réunion exceptionnelle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Le cartel et son allié russe tiennent en effet mardi et mercredi une réunion technique à Vienne, où se trouve le siège du cartel, pour tenter d'enrayer la chute des prix.
Le bruit court que l'OPEP s'apprête à retirer 500.000 barils par jour supplémentaires du marché, ont rapporté les analystes de JBC Energy, a ajouté Al Stanton, de RBC.
L'OPEP et ses alliés envisageraient également d'avancer en février la prochaine réunion ministérielle prévue début mars.
Selon la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg, les réserves américaines de brut sont attendues en hausse de 3 millions de barils pour la semaine achevée le 31 janvier. Ceux d'essence sont également attendus en augmentation de 1,8 million de barils, contrairement à ceux de produits distillés qui pourraient baisser de 200.000 barils.
(c) AFP