USA: hausse plus forte que prévu des stocks de pétrole brut au 24/01
Lors de la semaine achevée le 24 janvier, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 3,5 millions de barils pour s'établir à 431,7 millions, là où les analystes interrogés par l'agence Bloomberg avaient anticipé une hausse de 1,3 million de barils.
Déjà en baisse avant la publication du rapport, le cours du baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. coté à New York est resté sur la même tendance, perdant 27 cents, ou 0,50%, à 53,21 dollars, vers 15H45 GMT.
Surtout les raffineries ont encore ralenti la cadence, fonctionnant à 87,2% de leurs capacités, contre 90,5% la semaine précédente et 94,5% en début d'année.
"Il y a eu plusieurs interruptions non prévues dans certaines raffineries", remarque Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. "Mais c'est aussi en raison de la baisse des marges sur l'essence et les produits distillés puisque les stocks ont beaucoup augmenté ces derniers mois", ajoute le spécialiste. "Du coup, les raffineries réduisent leur activité".
Les importations de brut sont reparties à la hausse, passant de 6,43 mbj à 6,66 mbj, tout comme les exportations, qui sont passées de 3,41 mbj à 3,51 mbj.
Les stocks d'essence ont, de leur côté, augmenté de 1,2 million de barils, soit un peu moins que les 1,6 million de barils anticipés par les analystes.
Ceux de produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont, pour leur part, reculé de 1,3 million de barils, là où les experts avaient prédit une baisse de 950.000 barils.
La demande en énergie a, elle, reculé par rapport à la semaine précédente: au cours des quatre dernières semaines, les États-Unis ont au total consommé en moyenne 19,9 mbj, ce qui représente une baisse de 4,1% sur un an.
(c) AFP