Le pétrole retrouve un peu d'air après cinq séances de baisse
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour la même échéance a gagné 34 cents, ou 0,6% à 53,48 dollars.
Les barils de référence européen et américain rebondissent ainsi après cinq séances consécutives de baisse et après avoir touché lundi leur plus bas niveau depuis le mois d'octobre.
La confiance des consommateurs aux États-Unis a rebondi en janvier et dépassé les attentes des analystes après avoir légèrement faibli en décembre, selon l'indice du Conference Board.
Les commandes de biens durables aux États-Unis ont par ailleurs augmenté en décembre plus fortement que ce qu'attendaient les analystes, selon les données du département du Commerce.
Mais le virus chinois continue de préoccuper les acteurs du marché.
Pékin s'est engagé mardi à faire preuve de transparence face à l'épidémie de pneumonie virale qui y a déjà fait plus de 100 morts, tandis que le Japon et les États-Unis s'apprêtaient à évacuer leurs ressortissants piégés à Wuhan, le berceau du nouveau coronavirus.
"Plus l'épidémie se propage, plus l'impact économique potentiel et l'impact sur la consommation de pétrole sont importants", souligne Craig Erlam, de Oanda.
Tous les secteurs économiques pourraient être affectés; les entreprises de Shanghai ont par exemple reçu l'ordre de ne pas reprendre leur activité avant le 9 février, à l'exception des supermarchés et pharmacies.
"A court terme il est quasiment certain que l'activité des raffineries et la demande en produits raffinés seront perturbées, mais la question clé reste de savoir si la maîtrise du virus deviendra un défi prenant beaucoup de temps, avec de vraies conséquences économiques", remarque Robbie Fraser de Schneider Electric.
"La Chine reste le pays dont la demande en brut augmente le plus fortement, et tout ralentissement prolongé pourrait entraîner une révision majeure de la demande mondiale", ajoute-t-il.
(c) AFP