Le pétrole souffre des mesures anti-épidémie en Chine
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour la même échéance, a perdu 1,40 dollar, ou 2,5%, pour clôturer à 54,19 dollars.
Après quatre séances consécutives de baisse, le Brent accuse un repli de 6,4% sur la semaine, sa plus forte chute hebdomadaire depuis fin 2018, et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. de 7,4%.
Pékin a intensifié vendredi ses efforts pour contenir la propagation du nouveau virus, qui au dernier bilan vendredi avait tué 26 personnes, avec le confinement de plus de 40 millions de personnes dans la province du Hubei, autour de l'épicentre de l'épidémie virale. Nombre de festivités pour le Nouvel An lunaire samedi ont aussi été annulées.
Deux cas ont été confirmés en France, les premiers en Europe, et un deuxième cas a été confirmé aux États-Unis.
Les acteurs du marché pétrolier s'inquiètent des conséquences des restrictions de déplacements, qui freinent la consommation d'essence et ralentissent toute l'activité.
La demande mondiale pourrait baisser de 150.000 barils par jour au cours des deux prochains mois, selon le scénario le plus probable, a calculé Claudio Galimberti de S&P Global Platts.
Déjà, les restrictions imposées depuis jeudi dans la province du Hubei "devraient coûter entre 50.000 et 70.000 barils par jour en termes de demande locale, répartis presque également entre la demande d'essence, de diesel et de kérosène, pendant toute la durée du confinement", détaille-t-il.
Au plus fort de l'épidémie du Sras au deuxième trimestre 2003, la demande en brut avait baissé de 300.000 barils par jour, rappelle M. Galimberti.
"Ce repli n'avait toutefois pas eu un impact significatif sur la croissance de la demande chinoise en pétrole sur l'ensemble de l'année", note-t-il.
Il est toutefois difficile pour l'instant "de savoir si la peur est justifiée et comment elle va réellement affecter la demande en pétrole", a relativisé Carlo Alberto De Casa, de Activtrade.
(c) AFP