Le pétrole finit en baisse une semaine mouvementée
A Londres, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars a lâché 39 cents, ou 0,6%, pour finir à 64,98 dollars.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour février a perdu 52 cents, ou 0,9%, à 59,04 dollars.
"L'escalade des tensions au Proche-Orient a entraîné une volatilité très importante sur le marché du pétrole ces derniers jours", a constaté Mayank Joshi, de Chatham Financial.
Le sommet a été atteint dans la nuit de mardi à mercredi, juste après les tirs de missiles iraniens contre deux bases irakiennes abritant des soldats américains: le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avaient alors bondi de plus de 4,5% pour respectivement atteindre des records depuis mi-septembre et fin avril, à 71,75 dollars et 65,65 dollars le baril.
Mais les tensions entre les États-Unis et l'Iran "semblent s'être dissipées aussi vite qu'elles se sont enflammées", a estimé Craig Erlam, analyste chez Oanda.
Depuis mercredi, l'apaisement choisi par le président américain Donald Trump vis-à-vis de l'Iran a plus que tempéré les poussées de fièvre causées d'abord par l'attaque américaine contre le général Qassem Soleimani à Bagdad puis par la riposte iranienne.
En conséquence, les prix de l'or noir "ont plus qu'inversé la tendance", a ajouté M. Erlam, de façon "étonnamment rapide", selon Carsten Fritsch, de Commerzbank.
Parallèlement, plusieurs éléments ont conforté l'idée que l'offre reste abondante sur la planète avec en particulier un rapport montrant mercredi une hausse surprise des stocks de brut aux États-Unis et une progression bien plus importante qu'attendu des réserves d'essence dans le pays.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) comme l'Agence internationale de l'Energie "avaient déjà récemment rappelé que l'offre allait probablement rester supérieure à la demande pendant encore un certain temps dans le monde", souligne Robert Yawger de Mizuho.
"Entre la situation au Proche-Orient qui n'a pas dérapé hors de contrôle et le fait qu'on ne risque pas de manquer de pétrole sous peu, les investisseurs pariant sur une hausse des cours du brut en ont eu pour leurs frais cette semaine", conclut le spécialiste.
(c) AFP