Le pétrole trébuche après une brève poussée pendant la nuit
Vers 16H30 GMT (17H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars valait 66,64 dollars à Londres, en baisse de 2,39% par rapport à la clôture de mardi.
Comparé aux maximums atteints à 00H00 GMT, juste après les tirs de missiles iraniens contre deux bases irakiennes abritant des soldats américains, en représailles à l'assassinat par Washington du puissant général Qassem Soleimani, les cours ont perdu autour de 5 dollars.
Ainsi, peu après la diffusion de cette information, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avaient bondi de plus de 4,5% pour respectivement atteindre des records depuis mi-septembre et fin avril, à 71,75 dollars et 65,65 dollars le baril.
"Le pétrole a dorénavant complètement annulé son pic lié aux attaques iraniennes contre les États-Unis, moins graves que ce qui était redouté", a estimé Neil Wilson, analyste de Markets.com.
"La situation s'est apaisée étonnamment rapidement", avait analysé plus tôt dans la journée Carsten Fristch, de Commerzbank, avançant une première réponse "calme" de Donald Trump sur Twitter et une volonté iranienne de "ne pas verser dans l'escalade".
"Les données des stocks américains ont ajouté à la pression baissière", a complété M. Wilson.
Lors de la semaine achevée le 3 janvier, les réserves commerciales de brut ont gonflé de 1,2 million de barils pour s'établir à 431,1 millions, là où les analystes interrogés par l'agence Bloomberg avaient anticipé une baisse de 3,25 millions de barils.
Les stocks d'essence ont bondi de 9,1 millions de barils, soit bien plus que la hausse de 3,2 millions de baril anticipée par les analystes.
Ceux de produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont progressé de 5,3 millions de barils, là où les analystes avaient prédit une hausse de seulement 3,5 millions.
(c) AFP