USA: hausse surprise des stocks de pétrole brut
Lors de la semaine achevée le 3 janvier, les réserves commerciales de brut ont gonflé de 1,2 million de barils pour s'établir à 431,1 millions, là où les analystes interrogés par l'agence Bloomberg avaient anticipé une baisse de 3,25 millions de barils.
Ils avaient chuté de 18 millions de barils au cours des trois semaines précédentes.
Les raffineries ont on effet ralenti la cadence, fonctionnant à 93% de leurs capacités, contre 94,5% la semaine précédente. Elles ont transformé en moyenne 16,9 millions de barils par jour (mbj).
Les importations sont, de leur côté, passées de 6,35 mbj à 6,73 mbj, et les exportations, qui avaient bondi au niveau inédit de 4,46 mbj la semaine dernière, sont redescendues à 3,06 mbj.
La production de brut s'est, elle, maintenue au même niveau record que la semaine précédente, les États-Unis extrayant en moyenne 12,9 mbj.
Les stocks d'essence ont bondi de 9,1 millions de barils, soit bien plus que la hausse de 3,2 millions de baril anticipée par les analystes.
Ceux de produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont progressé de 5,3 millions de barils, là où les analystes avaient prédit une hausse de seulement 3,5 millions.
Les stocks de brut WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. du terminal de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence à la cotation du pétrole à New York, ont reculé de 800.000 barils, à 35,5 millions de barils.
La demande en énergie a, elle, augmenté par rapport à la semaine précédente: au cours des quatre dernières semaines, les États-Unis ont au total consommé en moyenne 20,6 mbj. Cela représente une hausse de 0,6% sur un an.
(c) AFP