Le pétrole hésite après quatre semaines de hausse
A Londres, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février, dont c'est le dernier jour de cotation, s'est apprécié de 28 cents, ou 0,4%, pour finir à 68,44 dollars.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour février a cédé 4 cents, ou 0,1%, pour finir à 61,68 dollars.
Les cours sont bien montés en cours de séance, à Londres comme à New York, à des niveaux plus vus depuis les attaques sur les installations saoudiennes à la mi-septembre.
"Mais ils se sont repliés en même temps que le reste des marchés financiers", a observé M. Smith en soulignant que les indices de Wall Street s'affichaient dans le rouge lundi.
Dans leur ensemble toutefois, "les marchés restent optimistes", a avancé Benjamin Lu, analyste pour Phillip Futures.
"Un accord commercial de phase un entre les États-Unis et la Chine, accompagné d'une extension des réductions de production de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), a largement soutenu la hausse des prix du brut" ces dernières semaines, a expliqué M. Lu.
Si la trêve entre les deux premières puissances économiques mondiales se confirme, la demande en énergie devrait en effet repartir à la hausse tandis que l'offre sur le marché mondial devrait rester sous contrôle.
Vendredi, 36 roquettes ont frappé une base américaine dans le centre du pays, tuant un sous-traitant américain et blessant des soldats américains.
En représailles, les États-Unis --qui avaient promis une réponse "ferme" face à la multiplication d'attaques qu'ils attribuent à des factions pro-Iran-- ont mené dimanche des raids aériens contre des bases d'une faction pro-Iran en Irak, suscitant l'indignation dans le pays.
Le gouvernement irakien s'est dit lundi soir forcé de "revoir ses relations" avec les États-Unis.
Par ailleurs, l'accès à un champ de pétrole irakien produisant 82.000 barils par jour a été bloqué ce week-end par des manifestants. Il s'agit de la première interruption du flux d'or noir en Irak depuis le début, le 1er octobre, d'une révolte inédite depuis des décennies contre le pouvoir accusé de corruption et d'incompétence, et son parrain iranien.
(c) AFP