Le pétrole au plus haut en trois mois avec l'annonce d'une baisse des stocks américains
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février s'est établi à 67,92 dollars à Londres, en hausse de 1,07% ou 72 cents par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour la même échéance a gagné 0,93% ou 57 cents, à 61,68 dollars.
Fermé mercredi pour Noël, le marché pétrolier a rouvert jeudi et poursuivi sur la même tendance que depuis le début de la semaine.
Les cours ont été portés par les données de la fédération professionnelles American Petroleum Institute (API), qui a fait état d'une baisse des stocks de brut américain de près de 8 millions de barils.
Pour Phil Flynn de Price Futures Group, ce chiffre "reflète la demande croissante en pétrole dans le monde. Avec des stocks à des niveaux record et une trêve commerciale imminente, les perspectives pour la demande mondiale en pétrole vont continuer de monter".
Les acteurs du marché attendent désormais les chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), dont la publication a été décalée à vendredi au lieu de mercredi, en raison de Noël. Ces chiffres sont considérés comme plus fiables que ceux de l'API.
L'or noir a profité ces dernières semaines de la confirmation par la Chine et les États-Unis d'un accord commercial préliminaire, qui pourrait être signé dès le mois de janvier.
Le bras de fer que se livrent les deux premières économies mondiales depuis près de deux ans à coups de droits de douane supplémentaires réciproques a pesé sur la demande mondiale et donc sur les prix pétroliers.
Les acteurs du marché ont également bien accueilli la décision par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés, début décembre, de réduire encore plus leur production afin de soutenir les cours.
(c) AFP