Le pétrole temporise après plusieurs séances consécutives de gains
Vers 11H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février valait 65,82 dollars à Londres, en baisse de 0,42% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour janvier perdait 0,71% à 60,51 dollars.
Mais "le mouvement haussier a été interrompu par la perspective d'une hausse des stocks de brut américains", a expliqué Stephen Brennock, de PVM.
Les premiers chiffres de la fédération professionnelle du secteur API sur les stocks de pétrole aux États-Unis publiés mardi en fin de séance américaine indiquent une hausse "inattendue" de 4,7 millions de barils, selon l'analyste, de même que ceux d'essence et d'autres produits distillés.
Les acteurs du marché attendent désormais la publication plus tard dans la journée des chiffres hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), considérés comme plus fiables.
"Ce serait la plus importante hausse des stocks depuis janvier si celle-ci était confirmée par l'EIA", a estimé Eugen Weinberg, analyste chez Commerzbank.
Toutefois, selon la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg, les analystes s'attendent, à l'inverse, à une baisse des stocks de brut de 1,75 million de barils, à une hausse de ceux d'essence de 2 millions de barils et à un repli de ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) de 400.000 barils.
(c) AFP