Le pétrole soutenu par un tweet de Trump optimiste sur la guerre commerciale
Vers 16H00 GMT (17H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février valait 64,41 dollars à Londres, en hausse de 1,08% par rapport à la clôture de mercredi.
"Nous sommes TRES proches d'un GRAND ACCORD avec la Chine", a tweeté le locataire de la Maison Blanche peu après 14H30 GMT. "Ils le veulent, et nous le voulons aussi!", a-t-il ajouté.
Ce tweet a propulsé les cours du pétrole vers le haut, comme ceux des marchés actions, selon Neil Wilson, analyste de Markets.com.
Pékin a de son côté assuré jeudi que les négociateurs des deux pays maintenaient "une étroite communication", sans autre précision.
La veille, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avaient respectivement abandonné 0,96% et 0,81% sous la pression d'une hausse des stocks de brut américains de 800.000 barils publiée par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg anticipaient une baisse de 3 millions de barils.
Mais "les dégâts ont été limités", estimait plus tôt dans la journée jeudi Tamas Varga, analyste de PVM.
Ces résultats ont semble-t-il estompé un autre rapport émanant de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) expliquant jeudi que l'offre de pétrole sur les marchés mondiaux pourrait être excédentaire début 2020 malgré les baisses de production supplémentaires décidées par les pays de l'OPEP et leurs partenaires.
Par ailleurs, la valorisation du géant pétrolier saoudien Aramco a dépassé les 2.000 milliards de dollars jeudi à la Bourse de Ryad pour son deuxième jour de cotation, avant de finir sous cette barre, à 1.962 milliards de dollars, mais toujours en hausse de 4,55% par rapport à la clôture de la veille.
(c) AFP