USA: les stocks de pétrole brut repartent à la hausse
New York: Les stocks de pétrole brut sont remontés la semaine dernière aux Etats-Unis et ceux d'essence et d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont continué d'augmenter, selon un rapport de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) publié mercredi.Lors de la semaine achevée le 6 décembre, les réserves commerciales de brut ont progressé de 800.000 barils pour s'établir à 447,9 millions, là où les analystes interrogés par l'agence Bloomberg anticipaient une baisse de 3 millions de barils.
Celles d'essence et d'autres produits distillés sont montées de 5,4 millions et de 4,1 millions de barils, au-delà des prévisions des analystes.
"C'est plus que ce que j'avais anticipé", confie Andrew Lebow de Commodity Research Group, qui attribue cette hausse à la poussée du prix du baril américain plus forte que celle du Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. la semaine dernière. "Cela a pu faire venir des barils en plus aux États-Unis", indique l'expert.
Les exportations ont aussi augmenté, passant de 3,14 mbj à 3,40 mbj.
La production de brut s'est légèrement repliée, les États-Unis extrayant en moyenne 12,8 mbj.
Les raffineries ont elles opéré à 90,6% de leurs capacités, contre 91,9% la semaine précédente.
"Certaines raffineries, notamment dans la région des côtes du Golfe du Mexique, ont connu des problèmes", précise M. Lebow.
Les stocks de brut WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. du terminal de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence à la cotation du pétrole à New York, ont reculé de 3,4 millions de barils, à 40,4 millions de barils.
La demande en énergie a elle baissé par rapport à la semaine précédente: au cours des quatre dernières semaines, les États-Unis ont au total consommé en moyenne 20,4 mbj. Cela représente une baisse de 2,4% sur un an.
(c) AFP
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Communauté prix du baril
L'élection de Donald Trump, qui s'est félicité en déclarant : "Nous avons plus d'or liquide que n'importe quel pays dans le monde. Plus que l'Arabie saoudite ou la Russie", annonce une nouvelle impulsion pour l'exploitation pétrolière américaine, avec la promesse de "forer à tout va" et de stimuler l'économie énergétique du pays. 
