Le pétrole perd du terrain après une semaine dominée par l'Opep
Vers 10H20 GMT (11H20 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février valait 63,80 dollars à Londres, en baisse de 0,92% par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour janvier perdait 0,84% à 58,70 dollars.
La semaine passée, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. ont respectivement pris 3,1% et 7,3% pour culminer vendredi à 64,88 dollars et 59,85 dollars, des niveaux plus vus depuis septembre.
Cette hausse a été alimentée par la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, dont la Russie, à Vienne, à l'issue de laquelle ils sont parvenus à trouver un accord pour réduire encore leur production d'au moins 500.000 barils par jour afin de soutenir les cours du brut.
A ce nouvel objectif s'ajouteront des baisses "volontaires et supplémentaires" de plusieurs producteurs, le Royaume saoudien en tête.
"Nous allons poursuivre notre réduction volontaire de 400.000 barils par jour", a ainsi affirmé le nouveau ministre saoudien de l'Energie, Abdel Aziz ben Salmane, demi-frère du puissant prince héritier Mohammed ben Salmane.
Ce sommet a montré "une volonté relativement forte pour réduire la production", a expliqué Carlo Alberto De Casa, même si "les prochaines semaines seront cruciales pour comprendre si (l'accord) sera strictement respecté par tous les membres".
Surtout, l'objectif que se sont fixé les producteurs fera l'objet d'un examen d'étape lors d'une "réunion extraordinaire" début mars 2020 à Vienne.
Selon M. Schieldrop, ce délai relativement court avant la prochaine réunion fait office de "bâton", tandis que les coupes supplémentaires de l'Arabie saoudite s'apparentent à une "carotte".
Si tous les membres "ne respectent pas leurs propres plafonds individuels, ils seront rapidement attrapés" et devront s'en expliquer dès mars, a-t-il expliqué.
"Il y a donc une forte incitation à se conformer à l'accord pour profiter des coupes additionnelles (...) et des risques significatifs de ne pas le respecter", a ajouté M. Schieldrop.
(c) AFP